En connaitre plus sur ses vies antérieures

En connaitre plus sur ses vies antérieures

La réincarnation est un sujet controversé. Les experts en la matière affirment que depuis le Ve siècle av. J.-C., à l'époque d'Hérodote, dans certains temples, des thérapies du sommeil, de l'hypnose et des méditations étaient pratiquées. On croyait qu'à travers ces derniers, il pourrait y avoir des contacts avec des vies passées. Ainsi, n’importe qui aurait déjà vécu dans des vies antérieures. Mais comment connaitre ses vies antérieures ? Voici les points essentiels.

Pourquoi connaître ses vies antérieures ?

Le concept de vies antérieures est relié à la croyance de la réincarnation des âmes. Selon la théorie de la réincarnation, les régressions sont le guide pour connaître les vies passées et ainsi améliorer et aider le présent. La connaissance des vies antérieures est une thérapie qui permet d'accéder à des vies passées. Cela afin de réorganiser et d’harmoniser cette vie actuelle afin qu’on puisse aller de l'avant tout en comprenant les expériences que nous avons vécues pendant cette période. Sans oublier que chaque incarnation est une opportunité de croissance. Il est presque impossible de savoir combien de fois chaque personne a traversé ce monde, mais grâce à des thérapies spirituelles basées sur la réincarnation, beaucoup d'entre elles peuvent être connues.

Comment faire pour connaître ses vies antérieures ?

La pratique d’une régression vers des vies antérieures n’est pas à la portée de tous. En tout cas, elle ne peut se produire de manière spontanée. Il faut l’assistance d’un expert dans ce domaine pour pouvoir explorer ces vies enfouies en soi. Cet expert est communément appelé régressologue. Bien qu’il puisse aussi être qualifié de psychologue, ce titre lui est spécialement attribué en raison de son expérience et ses études portées sur l’exploration du subconscient et la réincarnation des âmes. Il faut aussi savoir que chaque régressologue peut se baser sur différentes techniques pour accompagner une personne dans une régression vers une vie antérieure. Et il faut dire que chaque régressologue peut être meilleur dans une méthode en particulier que dans d’autres. Mais la technique de régression employée peut aussi varier selon la raison qui motive la personne à connaitre sa vie antérieure.

Quelles sont les techniques pour connaître ses vies antérieures ?

Les régressions sont effectuées au moyen d'une hypnose profonde ou d'une induction pour l'expansion de la conscience, mieux connue sous le nom de thérapie craniosacrale. La thérapie est guidée par un régressologue, qui cherche à ouvrir la mémoire du patient pour l'emmener voir certaines de ses vies passées et savoir précisément ce qu'il a laissé inachevé à ce moment-là. D’autres méthodes, plus anciennes, sont aussi pratiquées pour obtenir plus d’éclaircissements sur ces questions. C’est le cas de thérapie Akashique, une technique ésotérique issue de la philosophie indienne. L'Akasha est l'endroit où les voyages de l'âme sont enregistrés dans toutes les réincarnations ainsi que leurs possibilités de développement. Une consultation des annales akashiques (archives akashiques) consiste à ouvrir les fichiers de l'âme du consultant et à permettre à l'information de circuler d'un niveau spirituel profond.

Comment se déroule une séance de régression ?

Il est bon de préciser que la consultation des vies antérieures ne se réalise pas en une séance. Le but est de faire en sorte, pendant plusieurs séances, de remédier aux conflits de la vie actuelle. En effet, les experts en thérapies régressives affirment qu'à chaque vie, à notre mort, nous laissons des sujets inachevés. Ensuite, ceux-ci deviennent des karmas que chaque être traîne sur son chemin à travers le monde. D’où l’importance même de régresser dans ces anciennes vies pour combler les manques. Chaque séance dure environ 2 heures, y compris les 20 minutes nécessaires au patient pour atteindre le subconscient. Malgré cela, il arrive souvent que le patient soit toujours en pleine conscience à tout moment. Mais le point positif est que l'esprit ne risque pas d’être retenu dans les limbes. Dans 99 % des cas, l'accès aux vies antérieures est possible dès la première tentative.

Qui peut accéder à la connaissance des vies antérieures ?

Tout le monde est apte à faire une régression dans leurs vies antérieures. Tous, sauf ceux qui souffrent de troubles mentaux graves tels que la schizophrénie ou la bipolarité. Les personnes qui sont aussi soumises à toute forme de dépendance, telle que la dépendance à la drogue, ne sont pas non plus adaptées à cette thérapie de régression. Il en est de même pour les bébés et les enfants, car ils n’ont pas encore une bonne maîtrise de leur conscience. Se préparer à vivre une régression ne nécessite aucune sorte de rituel étrange ou de recevoir quelque chose provenant d'un autre monde. La seule chose qui soit nécessaire est de ne pas avoir ingéré d'alcool au cours des dernières 24 heures ou de n'avoir consommé aucun médicament ou substance pouvant créer des hallucinations. Par conséquent, une consultation nécessite un état physique optimal, ainsi qu’un esprit bien lucide.

Quand commencer une régression ?

L’adolescence est la période la plus recommandée pour commencer la régression vers les vies antérieures, idéalement après 14 ans. Dans cette période de jeunesse, seules les choses courantes et la vie avec les parents sont revues au niveau karmique. Chez l'adulte, le traitement est plus approfondi et se divise généralement en 4 phases. Les 4 premières vies examinées sont celles de l’agresseur (abus de pouvoir). Ensuite, deux vies en tant que victimes (lorsque trop d'abus ou d'abandons ont été vécus). Et enfin, une vie avec la lumière (une vie pleine d'harmonie). Après les 4 premiers examens, il est recommandé de travailler sur les phobies, les abus d'énergie, les archétypes parentaux, les relations interpersonnelles et les liens karmiques. Chaque patient est libre d'effectuer le nombre de régressions qu'il souhaite et dont il a besoin. Cependant, le régressologue est aussi libre de préconiser le traitement et le nombre de régressions adapté à la situation de son patient.